Je n’ai jamais connu une femme
Qui aimait tant son père.
Je parle de mon épouse, votre fille.
Elle prie souvent avec ferveur en
Tombant de chagrin pour vous,
Jusqu’à oublier la joie de vivre.
Elle s’en veut de ne pas être
Ce qu’elle n’est pas.
Elle est couronnée du présent mais s’attache
Trop souvent au passé, pour rattraper ce
Qui est déjà dans l’oubli.
On ne peut retourner en arrière,
Ni dire du mal de ce qu’on n’a pas fait.
On ne peut condamner le futur avec
Comme seul arme le présent,
Ni présenter le passé au futur.
Mais je n’ai jamais connu une femme
Qui aimait autant son mari.
Je parle de votre fille, mon épouse,
Qui s’oublie trop souvent pour nous.